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Tribulations d'une "choupette" parisienne !
Tribulations d'une "choupette" parisienne !
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27 septembre 2010

Demain, reprise du train-train ... et après ?

Ca fait un moment que je n'ai pas écrit un petit texte digne de ce nom, non d'une pipe en bois! C'est n'importe quoi, je me laisse aller.

Mais comme demain, c'est la reprise du turbin, de la fac en somme, et le début trépident des aventures de mon Master qui s'annonce, et bah je m'y colle, je renoue avec la page blanche!

Que dire après cette absence, dont vous aurez noter les bonnes excuses en direct sur le blog (ben vi faut bien prouver que j'ai une vie sans celle que je me donne sur la toile...), de débauche, de bonnes bouffes, de champagne et de sorties entre fifilles!

Mais mais mais... tout cela est terminé, au-delà du fait que ma carte bleue perd de son bleu tant elle s'enfonce dans les méandres des distractions vacancières d'une pintade qui n'a rien à foutre de sa vie en vacances! Je reprends les cours et le ô combien et tant attendu Master qui m'intéresse enfin. Non pas que les études m'ennuient et que ce ne soit pas une chance inouïe, mais société de consommation, de vitesse, d'étalage affectif, de manque de fric et de temps tout le temps tout le temps obligent : il faut vite avancer, vite avoir son bac, vite faire ses études, pour vite vite vite se retrouver ( le moins possible au chômage est la traduction) avec un emploi, un appartement, un fiancé et si tout va bien, à 28 ans, un bébé dans le tiroir et une maison de campagne dans le sud... ouf...

Le pire? C'est que même moi, j'en rêve... Eh oui c'est devenu si compliqué, si aléatoire le bonheur de nos jours (je parle du bonheur au sens philosophique, qui sont les petits bonheurs de la vie de temps à autres, qu'elle nous laisse déguster, et non pas cette quête inutile d'un bonheur infini et éternel du moins jusqu'à ce que la mort vous étouffe. Ce n'est pas la peine, cela n'est que chimère, et ce sont les philosophes qui le disent, donc vos gueules, écoutez et méditez), que l'on se rattache aux choses simples et "divines" que l'économie actuelle veut bien nous laisser le temps d'entreprendre... ( T'as eu du mal à suivre le sens de la phrase à rallonge, c'est normal, mais dans ce cas retourne lire du Balzac, tu verras, tu trouveras mon paragraphe digne d'être jeté aux oubliettes!).

Mais si moi et d'autres pintades ( et le terme est on ne peut plus bien choisi pour le coup) pensons ainsi, à quoi peuvent bien rêver les autres dans le monde, pour demain? Ceux qui ont froid, faim ou qui sont seuls, paumés, oubliés, ravagés ? Je ne sais pas... Seuls les voyages me le disent, un peu, un tout petit peu.

Toujours est-il que demain en cours et dans ma spécialité, j'aurai quelques éléments de réponses... Pas des plus gaies non, mais qui me conforteront à continuer de vouloir faire évoluer les choses , d'y croire et de juste vouloir réussir un peu, et de prendre le soleil un jour devant un beau mas de Provence...

Donc demain j'irai en cours sereine: je pense au soleil et à la Provence (bon pour le moral), j'ai lu mon Elle du week-end (et oui il y a du progrès, bon par contre je ne lis plus le Monde... too bad pour une pintade), j'ai bien préparé mes petites affaires de cours, ne me reste plus qu'à enfin trouver un travail d'appoint histoire de soulager la facture psychiatrique de mon banquier (j'exagère je vous rassure). Ensuite si la conjoncture le permet, peut-être qu'un jour enfin, une des nombreuses annonces auxquelles j'ai postulé va enfin me répondre pour un CDI !!!!!!!!!!!! grrrrrrr

Mais promis, déjà demain, j'irai en cours... 

A votre bonne rentrée!

leelou

 

ecoliere2

 

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Commentaires
M
Je ne sais si cet article doit me faire sourire ou m'enfoncer dans mes doutes et incertitudes du moment ( qui concernent pour la plupart ceux dont tu parles aisément, mis à part peut-être le mas de provence..)<br /> <br /> En tous les cas, la page blanche et un temps d'absence destiné à tes folies pintadiennes, te donnent un sacré coup de fouet !
Tribulations d'une "choupette" parisienne !
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